Dombes, d’hommes et d’oiseaux La passion de la Dombes

10nov/12Off

Pisciculture en devenir

La vocation de l’étang

Il m’aurait été impossible d’écrire un tel ouvrage sans aborder ce sur quoi est fondé l’écosystème dombiste. Toutefois, le sujet étant complexe et méritant bien d’autres développements, je tenterai simplement d’en dresser un état des lieux synthétique sur la base de ce que j’apprends encore chaque jour au contact des usagers et des professionnels [1]. Ce qui m’intéresse se rapporte essentiellement à un certain nombre d’interactions, écologiques bien sûr, mais également sociales et économiques, qui président au devenir de l’écosystème. Je ne peux qu’espérer une certaine indulgence pour n’avoir pas traité la pisciculture sous un angle plus technique.

pêche d'étang

pêche d'étang en Dombes

pêche d'étang

un travail d'équipe, des tonnes au bout de chaque bras, en fin de journée. Et si la pêche tient ses promesses

S’il est donc bien un sujet sensible en Dombes, il s’agit de la pisciculture dont la société locale est totalement imprégnée. Pensez : sept siècles que le premier rythme la vie de la seconde. Plus que toute autre activité, elle a forgé une culture à part. Son ressenti est celle, par osmose et par parentalité, de toute une région : plus de 1 400 étangs, la plupart dévolus à la pisciculture. Au moins 300 propriétaires exploitants avérés et potentiels. Sans compter autant de paysans chargés de l’entretien des étangs, de dizaines de piégeurs, deux mille et quelques chasseurs. Et quelques négociants. Cinq en fait, dont trois vivent en Dombes.

Si l’on devait hiérarchiser les activités humaines selon leur impact sur l’évolution de la biodiversité, nul doute que chronologiquement la pisciculture mériterait toute antériorité. L’engouement progressif pour la chasse aux oiseaux d’eau n’en étant qu’un corollaire relativement récent. La rétention volontaire des eaux de ruissellement et l’exploitation des eaux dormantes à des fins nourricières ont eu pour conséquence sans doute inattendue la création d’un écosystème unique. Une communauté faunistique et floristique s’est instaurée qui, pour peu qu’on attribue quelque autre intention à leurs premiers exploitants, passerait pour être de veine démiurge…

Lorsque la collectivité n'imagine pas que la faune et la flore des étangs puisse continuer d’exister sans la pisciculture, le biologiste le conçoit parfaitement. Le cas échéant, un autre équilibre s'instaurerait. Mais il est probable, d’une part que l’ensemble de l’écosystème actuel en serait profondément modifié [2], et d’autre part que l’on trouverait un bien moindre intérêt à conserver des étangs en eau si cela ne générait pas une activité économiquement viable. On ne peut perdre un seul instant de vue qu’il s’agit d’un système bâti sur la propriété privée. Et que rien, fondamentalement, même avec les meilleures volontés de politique environnementale, n’interdit une réorientation de la terre inondée, l’assèchement définitif d’un étang, son retour à la culture. La vocation première de la terre qu’il emprunte aujourd’hui.

Carpes

Carpes

Le poids croissant de l’agriculture dans l’économie de marché déclinée au local aura pu occulter les difficultés croissantes de la filière piscicole. La pisciculture extensive en milieu continental est donnée pour moribonde, alors qu’il semble que tout devrait être tenté pour sauver une activité génératrice de biodiversité, sous certaines conditions de pratique. Et lorsque le monde court après des ressources de protéines que lui refuseront sans doute bientôt les océans… l’aquaculture devient une des priorités de la présidence française de l’Union européenne (2008) au titre de la Politique commune de la pêche (PCP) [3])

Quels sont donc ces maux qui pourrissent la vie du gestionnaire d’étangs et qui compromettent la conservation d’une biodiversité intégrée par l’Europe dans son réseau de sites Natura 2000 ?

Un contexte de crise durable démontre que la carpe se négocie au même prix aujourd’hui qu’il y a vingt ans. Dans le même temps, la balance comptable de l’étang devient négative : production en baisse – de 250 kg de poisson à l’hectare en 1990, elle est de 170 kg environ aux alentours de 2010 –, augmentation des charges liées à son entretien… Le revenu de la location du droit de chasse, selon un constat récent, peut à la rigueur rétablir cette balance, sans toutefois jamais avouer de réel bénéfice. Le nombre des chasseurs pratiquant en Dombes semble stable au contraire d’une tendance nationale toujours en recul ; mais on constate une réorientation de leur intérêts, presque par obligation : moins de canards et plus de sangliers…

La baisse de production de l’étang est attribuée, par les pisciculteurs eux-mêmes [4] au prélèvement par les oiseaux piscivores, grand cormoran en tête, aux dégâts causés par le ragondin, à la gestion de l’eau, ainsi qu’à la baisse de la qualité de celle-ci.

Rassemblement d'Ardéidés lors d'une vidange d'étang : hérons cendrés, grandes aigrettes

Rassemblement d'Ardéidés lors d'une vidange d'étang

Rassemblement d'aigrettes garzettes sur un étang

Rassemblement d'aigrettes garzettes sur un étang

Rassemblement de cigognes blanches et de mouettes rieuses sur un étang

Rassemblement de cigognes blanches et de mouettes rieuses sur un étang

L’impact des oiseaux piscivores

Grand cormoran

Grand cormoran

Qui en Dombes parle de poisson, ce qui ne représente pas une simple frange de la population, ne peut ignorer ce qu’est, plutôt ce que représente, un oiseau piscivore. Le panot [5] ou le filaton [6] ont bien d’autres ennemis… que les restaurateurs régionaux ! Plaisanterie à part, allez donc vous réconcilier avec la carpe à La Bicyclette Bleue, à Joyeux…

Les lois sur la protection de la nature datent du milieu des années soixante-dix. Dictés par l’urgence, les textes fixant la liste des espèces chassables et, surtout, celle des espèces protégées ont eu des prolongements que l’on ne pouvait que difficilement prévoir. Un quart de siècle plus tard, en effet, des espèces autrefois au bord de l’extinction ont reconstitué leurs effectifs au-delà, semble-t-il, de l’économiquement et même de l’écologiquement supportable.

L’impact de certains oiseaux piscivores, en contribuant à rendre plus aléatoire encore qu’autrefois le revenu de la production piscicole, s’avère susceptible de remettre en question l’avenir même de l’étang. Et notre biodiversité. Déjà en 1996, les chercheurs n’avancent-ils pas que les oiseaux piscivores pourraient mettre en péril la filière piscicole à partir d’un seuil de perte de production de 10 % [7] ?

Pour le pisciculteur, les hérons (terme générique concernant en réalité huit espèces en Dombes), le grèbe huppé et surtout, depuis la fin des années quatre-vingt, le grand cormoran, sont des sujets permanents de préoccupation. À lui seul, ce dernier constitue une pierre d’achoppement sur laquelle butent en permanence partenaires sociaux et administrations dans leur avancée vers la conservation de l’écosystème ; cela, toutefois, malgré des progrès significatifs en termes d’écoute réciproque au cours des deux dernières années.

Les impacts du grand cormoran et ceux du ragondin sont démontrés [8]. Toutefois, si la plupart des acteurs et autres observateurs touchent du doigt cette réalité du terrain, en mesurer l’impact global est bien moins aisé qu’il n’y paraît.

Grands cormorans, groupe en pêche

Grands cormorans, groupe en pêche

Quelques chiffres néanmoins.

En Dombes, on estime dans les années quatre-vingt-dix que les grands cormorans prélevaient entre 18 et 56 tonnes du poisson commercialisable [9], ce qui équivalait à environ 2,5 % de la production annuelle totale (1 600 tonnes en 1989 [10], 1 300 à 1 700 tonnes en 2004 [11]. En 2013, une consultation des professionnels chiffre la production locale aux environs de 600 tonnes.

Une prédation presque identique, soit de l’ordre de 3 %, est exercée à la même époque de l’année, la période des vidanges d’étangs, par les hérons cendrés.

Mais lors des pêches, ce qui ne se voit pas choque moins que ce que l’on observe. Et l’on constate une proportion importante de poissons blessés, « abîmés », non commercialisables. Chiffrable : à nouveau, une proportion moyenne de 3 % de la biomasse, avec sur certains étangs des taux de blessures pouvant passer les 20 % [12].

Entre 1996 et 1998, années de ces études, la grande aigrette arrivait juste en Dombes. Depuis, son effectif équivaut, à cette époque de l’année, celui du héron cendré, ce dernier continuant d’augmenter progressivement ses effectifs automnaux [13].

Pour étonnant que cela puisse paraître aux plus sceptiques, les effectifs automnaux de grands cormorans en Dombes sont stables sur la période 1991-2012, quelles qu’en soient les raisons : sans doute les mesures d’effarouchement et les tirs d’oiseaux -réglementés- n’y sont-ils pas étrangers, car la population nationale, de son coté, augmente bien !  Dans le même temps toutefois, une espèce ichtyophage augmente significativement ses effectifs hivernaux : la Grande aigrette. A l'ensemble des pertes concentrées sur la période des pêches s’ajoutent celles réparties sur l’année et imputables à la consommation annuelle de l’ensemble des espèces piscivores (tout autant consommatrices d’ailleurs d’espèces de poissons non commercialisables : carassins, perches soleil, "Rasbora" (Pseudorasbora parva) et autres « chats »).

La prédation a sans aucun doute augmenté en volume : mais, même à niveau constant, avec la baisse de productivité naturelle de l'étang, que l'on ne peut plus sous-estimer, elle serait -elle est- devenue économiquement insupportable.

L’évolution des pratiques piscicoles en Dombes

Des modifications sont apportées dans les stratégies de pêche et d’empoissonnement en une réponse des pisciculteurs à la prédation du Grand cormoran. On pêche les étangs plus tôt qu’autrefois, ou tout au moins sur une période plus courte de façon à prévenir de l’arrivée automnale massive du prédateur. De même au sortir de l’hiver : l’empoissonnement est plus tardif afin de limiter l’impact des oiseaux durant leur migration vers le nord de l’Europe. On empoissonne « plus gros » aussi, pour compenser le raccourcissement du temps de croissance du poisson dans l’étang. Un important volume d’eau rejoint simultanément les fossés et les rivières que les pluies ne réussiront pas à compenser certaines années au moment de remplir à nouveau les étangs.

Entre ces deux périodes, le poisson est stocké dans des bassins, dont de nombreux étangs sont dorénavant pourvus. L’ensemble de la production, de Dombes comme des autres régions européennes, se trouve simultanément sur un marché saturé. Afin de désengorger ce dernier, des pêches progressives sont effectuées via les bassins et autres pièges, cherchant à écouler progressivement le poisson au long de l’année.

Cage-abri pour les poissons

Une foulque niche sur une cage de protection pour les poissons, en l'absence de la végétation aquatique nécessaire à sa nidification.

L’effarouchement hivernal des oiseaux piscivores est incontournable de novembre à fin mars, voire au-delà. Les étangs résonnent des détonations des canons à gaz (« tonne-fort ») générant des conflits entre les usagers, pisciculteurs et chasseurs. Des "carrés noirs", parties apparentes de cages subaquatiques grillagées dans lesquelles vient se réfugier, voire se déstresser le poisson fleurissent sur les étangs. Les pêcheries se couvrent de filets destinés à évincer les prédateurs.

Un vrai découragement mais aussi des rumeurs

Malgré ces efforts, la rumeur court que la plupart des étangs ne sont plus empoissonnés : mais dès la première consultation sérieuse des professionnels – les négociants [14] –, il s’avère que cela est bien le contraire.

On projette d’assécher définitivement les étangs, le cours des céréales étant, bien que spéculatif, raisonnablement plus sûr et plus tentant que celui de la carpe… La « menace » n’est pas vaine, certes, mais c’est encore sans compter jusqu’ici sur l’attachement passionnel du Dombiste à ses étangs, qui fait que le système tient encore, même à bout de bras. Et tout bras a son seuil de résistance.

« Les oiseaux vous font vivre », me confiait un propriétaire d’étangs, « moi, ils me ruinent. »

Comme les écologistes et une part de la communauté scientifique, les gestionnaires d’étangs pointent du doigt la qualité de l’eau. Partagés entre incrédulité, incertitudes, mais aussi convictions en l’absence de toute autre explication logique, les Dombistes se font encore discrets sur le sujet. Par prudence, ou par peur de stigmatiser un voisin paysan, un membre de la famille ou simplement un ami. La Dombes est ainsi perçue par ceux qui y vivent sans être dombistes. Paradoxalement soucieuse malgré tout, dans son manque d’unité sociale, d’un certain consensus, plutôt mou d’ailleurs : tous ceux qui « font » la Dombes se connaissent, se côtoient, chassent ou pêchent ensemble, et les vraies discussions ont souvent été éludées dans un passé récent. L’eau donc ? Des études sont en cours et d’autres vont être menées : impact des engrais (azote, phosphore), des phytosanitaires (herbicides, insecticides) [15].

Etang Poisolet, Birieux, étouffé par les cyanophycées

On ne pourra compter sur un retour à une bonne productivité piscicole des étangs sans une stratégie concertée d'amélioration de la gestion agricole des bassins versants.

Quant aux rapports qui président à la circulation et au partage de l’eau entre les propriétés, de nombreuses zones de flou demeurent : mésententes perceptibles sur le terrain, menaces d’actions en justice.

Inégaux devant l’étang…

Progressivement, nous l’avons écrit précédemment, la société rurale dombiste se modifie. Le patrimoine éclate au fur et à mesure des successions. Dans cette sphère que représente la propriété, on retardera au maximum l’échéance qui amène, faute de trésorerie, à se défaire, non sans déchirement, d’une parcelle du bien qui retrace l’histoire, qui représente la fierté et l’identité familiales.

L’étang se « démocratise ». Accéder à la propriété d’un étang, c’est afficher une certaine réussite professionnelle, c’est aussi affirmer son identité en tant que vrai Dombiste, ainsi que l’a écrit Vanessa Manceron dans son livre Une terre en partage [16]. Il y a parfois comme un doux air de revanche sociale lorsque la famille de l’ancien fermier rachète l’étang à l’héritier du propriétaire. L’étang intègre alors l’exploitation agricole à l’instar d’une parcelle cultivée. Cette frange d’exploitants recherche une régularisation du revenu de l’étang, ce qui se traduit par la mise en œuvre de nouvelles pratiques, une implication individuelle accrue, des investissements destinés à optimiser l’outil de production. Cette imagination et ce dynamisme ne sont pas le seul fait de ces exploitants : les propriétaires historiques leur emboîtent le pas.

Une majorité des étangs n’est pas encore concernée par un tel degré d’implication dont les tenants sont indissociablement culturels et économiques.

Pour certains propriétaires, l’éloignement géographique devient culturel, délaissant manifestement la gestion piscicole et l’entretien des étangs à cette fin.

Sur les étangs manquant d’une présence régulière, la circulation d’eau se détériore, la production de poisson devient secondaire ou, attendue malgré tout, mais vainement, suscite d’autant plus de ressentiment envers des oiseaux piscivores qui visitent l’étang en toute impunité. Il y a bien le fermage pour tenir l’étang… Mais le propriétaire hésite devant les contraintes : les incompatibilités entre la production piscicole et la chasse, son sentiment de « dépossession », sans compter les contraintes du bail, bâti sur le modèle agricole, d’une durée de neuf ans reconductible… Qui implique un relationnel sans faille.

D’autres ne ressentent simplement pas la nécessité d’un investissement nécessaire à l’optimisation du revenu piscicole. Peut-être doit-on les rattacher à cette majorité qui pratique encore une gestion « lâche » de l’étang, une pisciculture très extensive.

D’autres encore, parfois – souvent ? – étrangers à la Dombes, investissent dans l’étang, constituant ainsi quelques rares et très grands domaines à vocation mixte, piscicole et cynégétique : leur implication dans la démarche locale insuffle même une certaine énergie aux Dombistes de souche, non systématiquement dotés de la même ressource pécuniaire. Une telle typologie du microcosme local ne couvre pas, loin s’en faut, l’ensemble des profils qui font la Dombes, à laquelle ils confèrent son identité physique et écologique. Tous ne se retrouveront pas dans les exemples donnés. Mais tous se heurtent à la difficulté de produire du poisson, d’une part en atteignant la limite de leur technicité, avec ou sans espèces prédatrices, et d’autre part parce que le système extensif, par définition, non totalement maîtrisé, réserve nombre d’inconnues, d’impondérables.

Un aérateur en marche sur l'étang du Grand Birieux

Technicité, vigilance : des atouts pour une bonne marche de l'étang (ici un aérateur en marche)

Travaux "normaux" d'entretien du bief sur le Grand Birieux

Travaux "normaux" d'entretien du bief sur le Grand Birieux : des coûts d'entretien à inclure dans l'ensemble des charges d'un étang

Il semble pourtant que l’on puisse produire du poisson en Dombes, et en vivre, selon un constat récent qui dresse un bilan moins négatif que ce à quoi on était préparé. Cela, à condition de s’investir, d’investir en moyens et en technicité, de recouvrer les niveaux de production primaires de l'étang (planctons, macrophytes) via une amélioration de la qualité des eaux, de progresser dans les stratégies commerciales. Dans une démarche concertée sinon commune, sans pour autant prôner un modèle de production unique, lequel irait à l’encontre de la richesse biodiversitaire.

Sans doute, devra-t-on trouver les entrées en termes de communication auprès du plus grand nombre afin de valoriser l’image de notre poisson – un produit du développement durable – et de faire évoluer les habitudes gastronomiques du consommateur.


  1. Parmi eux, le comité technique de la commission Étangs du Contrat de développement Dombes - Val de Saône. []
  2. Noter que je n’emploie pas le terme « affecté » : un écosystème que nous ne sommes pas en mesure de prévoir se mettrait en place, qui ne répondrait pas à celui que nous connaissons, et qui avait mis des centaines d’années à se construire []
  3. Mission interministérielle sur l’aquaculture, 2007-2008 ; chef de mission : Hélène Tanguy, maire du Guilvinec et conseillère régionale de Bretagne, assistée de Philippe Ferlin (ingénieur du génie rural des Eaux et Forêts) et Jean-Michel Suche (administrateur général des Affaires maritimes []
  4. Selon un Diagnostic de territoire (2010) à l’initiative du Contrat de développement durable Rhône-Alpes Dombes - Val de Saône. []
  5. Jeune carpe []
  6. Jeune brochet []
  7. Jean-Dominique Lebreton et Daniel Gerdeaux, Gestion des populations de grand cormoran Phalacrocorax carbo séjournant en France, rapport CEFE/INRA, ministère de l’Environnement, 1996 []
  8. Joël Broyer et al, « Impact des oiseaux piscivores sur la production des étangs piscicoles », Faune sauvage, n° 268, 2005, p. 33-41 ; Laurence Curtet, Maurice Benmergui et Joël Broyer, « Le dispositif exclos/témoin, un outil pour évaluer l’efficacité de la régulation du ragondin », Faune sauvage, n° 280, 2008, p. 16-23. []
  9. Joël Broyer, « Régime alimentaire du grand cormoran (Phalacrocorax carbo sinensis) dans les régions françaises de pisciculture extensive en étangs », Nos oiseaux, n° 43, 1996, p. 397-406. []
  10. ITAVI : http ://ladombes.free.fr/Les_etangs/Les_etangs_en_Dombes_Outil_de_production.htm []
  11. Chambre d’agriculture de l’Ain / Région Rhône-Alpes, février 2004. []
  12. Joël Broyer et al, « Impact des oiseaux piscivores sur la production des étangs piscicoles, faune sauvage », art. cité. []
  13. Laurence Curtet, Maurice Benmergui et Joël Broyer, Suivi annuel de l’écosystème Dombes et Val de Saône (Ain), Natura 2000 / ONCFS / ministère de l’Écologie et du Développement durable, 2009. []
  14. Les représentants de Coopépoisson, au cours d’une restitution publique d’un Diagnostic de territoire (2010) au Parc de Villars-les-Dombes, déclaraient gérer les pêches de 600 étangs en Dombes, auxquels il faut ajouter les étangs pêchés par 4 autres négociants. []
  15. ISARA-Lyon, ONCFS, INRA. []
  16. Une terre en partage. Liens et rivalités dans une société rurale, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, coll. « Ethnologie de la  France", 2005. []
Remplis sous: Non classé Commentaires
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Désolé, le formulaire de commentaire est fermé pour le moment

Trackbacks are disabled.